lundi 30 janvier 2017

Un sombre dimanche...
Que ce soit un acte isolé d'un "loup solitaire"ou un acte de terroristes organisés... c'est tout à fait inacceptable. Mais chacun de nous , on doit faire un petit bilan de notre responsabilité face à notre beau Québec.
Un Québec ou l'on respecte les droits religieux de chacun, mais où les terrains neutres deviennent de plus en plus rare.
Une radio poubelle qui encourage les mouvements de haine, des journalistes qui se précipitent sur l'évènement pour exacerber le scandale peu importe lequel il sera. Une journaliste qui blâme l'action de la police alors que l'évènement n'est pas encore terminée, une autre journaliste qui demande s' il y a eu intervention de support psychologique alors que les sirènes de police tournent encore.
Une société qui accueille des émigrants sans vraiment leur permettre de prendre racine dans la société Québécoise. Ce qui fait que un témoins des évènement aura comme première réflexion que l'agresseur avait un accent de "Québécois de souche". C'est le reflet de quelqu'un qui a fait le choix de venir vivre au Québec mais ne se sent pas intégré, et respecté.Il ne sent pas "Québécois de souche"
Il est plus que temps de développer, d'identifier et de développer des terrains neutres, des institutions sociales neutres, des lois et des droits neutres ou chacun pourra vivre dans un partage social équitable et ou chacun pourra vivre avec sa religion dans sa maison sans imposer sa propre VÉRITÉ religieuse à son voisin.

Aujourd'hui je suis triste, mais pas pour cette mosquée... Je suis un triste pour notre beau Québec.
Le triste Flamant Rose

vendredi 10 janvier 2014

C'est pas comme QUAND on attend le Père Noël...


Cela fait plus de 3 mois, que j'attends une simple opération pour me faire retirer une pierre au rein. En septembre dernier, j''arrivais à l'hôpital avec une fièvre particulièrement élevée et avec des douleurs aux reins.  C'était évident, j'avais développé une carrière de roches importantes dans mes deux reins. On m'a installée rapidement des doubles J dans les deux reins. Ce sont des tubes qui permettent aux pierres de s'éliminer par les voies naturelles sans trop de douleurs. Mais un jour, il faut les retirer ses fameux tubes... et pour moi, aussi une pierre de 13 mm qui ne passera pas toute seule.

Pour une fois, je ne suis pas un "gros" cas ou une urgence. Je n'ai qu'une grosse roche et pas trop de douleurs, donc j’attends.... j’attends depuis la fin octobre, une petite intervention d'un jour. Cette situation me garde en arrêt de travail.  Mais. je n'avais pas de date !!  M'aurait-t-on oublié ? ou perdue mon dossier ? Bref, je réalise doucement que c'est pas l'attente qui est difficile, c'est de ne pas savoir quand ?

Cela m'a rappelé un épisode d'attente lorsque je m'étais fracturé le poignet. Lors d'un rendez-vous de contrôle, après un rapide passage aux radiographies, nous étions au moins une trentaine de personnes à attendre et personne n'était appelée pour les examens. Après deux heures d'attente,on sentait la pression montée dans la salle d'attente. On entendait du chuchottage mais du chuchottage de plus en plus agressif.  Mon père qui m'accompagnait, n'en pouvant plus s’était rendu aux salles d'examen pour vérifier ce qui se passait. Il était revenu quelques minutes plus tard et il avait annoncé à tous les gens dans la salle qu'il y avait eu un gros accident sur la route et que le médecin était partis pour une opération d'urgence, qu'il ne serait pas de retour avant une autre heure...
À ce moment, au contraire de ce que l'on aurait pu croire, le climat s'était totalement détendu, les gens se sont mis à jaser, à échanger sur tout et rien. Certains se sont permis d'aller chercher du café et grignotines à la cafétéria... Bref on savait Quand !!! et le reste de l'avant-midi d'attente s'est passé sous un climat de compréhension et de détente agréable...

Alors après mon examen avec mon urologue (Dr. Lattouf ) en octobre, j'attends depuis le début de novembre mon intervention d'un jour...  Enfin, je suis convoquée en début décembre pour passer tout mes tests pré-opératoires le 20 décembre, L'infirmière m'avait bien spécifié qu'elle me rappellerait pour les détails le 23... peut importe le résultat des tests et depuis je n'avais plus eu aucune nouvelle.

Bon, je peux comprendre, c'est Noël, moi aussi je pense à autre chose mais je demeure pré-occupée.
Bon je peux comprendre, je travaille dans le réseau et on a des congés à Noël, surtout si nous ne sommes pas un service d'urgence, alors la clinique est fermée entre Noël et jour de l'An...jusqu'au lundi 6 janvier.
Bon je peux comprendre, je leur laisse le lundi et mardi pour reprendre le collier...

Mais là bordel ! Mercredi le 8, je ne me peux plus d'attendre... et je commence mon harcèlement gentil et aimable mais cela n'est que  très stratégique parce que je boue à l'intérieur.  Finalement, après avoir raconté patiemment mon histoire à 3 agentes administratives et 3 infirmières, j'ai fini par atterrir sur la bonne personne qui m'a gentiment expliquée que mon dossier était rendu à l'admission mais que mon médecins a pris des vacances en janvier.... et qu'ils attendaient pour me rappeler parce que ce n'était pas une urgence.... PAS UNE URGENCE POUR QUI ???  pour eux, mais moi ???

Finalement, elle m'a dit que je devais être opérée le 6 février et m'a donné toutes les instructions nécessaires. Mon anxiété venait de baisser de 80 %... et je pouvais enfin attendre patiemment!!! Et là,  elle prends la peine de me spécifier qu'elle ne me rappellerait pas pour confirmer l'intervention 7 jours avant.... Ah ben calvaire !!!... j'ai garder un sourire dans ma voix mais qui était tout à fait incohérente avec mon visage.

Première conclusion: le pire, c'est pas l'attente, c'est de ne pas savoir QUAND !!!

Et deuxième conclusion:  L'urgence du donneur de service, n'est jamais la même urgence que celui qui attend ce service...

Lorsque nous sommes d'un coté de la clôture, on comprends sa propre réalité, mais il faut se retrouver au moins  une fois de l'autre côté pour réaliser ce que l'attente peut être lorsque l'on ne sait pas  "QUAND" !


Résolution 2014: Je vais essayer d'être attentive à vos urgences... autant qu'aux miennes. Comme je suis dans ma vie de professionnelle une "donneuse de service" je vais m'efforcer de vous dire "QUAND" le plus rapidement possible... et si je ne peux pas vous donner de date, je vais aussi vous le dire. Vous pourrez ainsi  vous détendre et pouvoir attendre patiemment...


Le Flamant Rose.....

patient !!!

jeudi 5 décembre 2013

Jeux de maux...


Hier, c’était mon dernier rendez-vous préopératoire à St Luc pour régler mon problème de gravier qui obstrue mes reins.  Rien de grave, ou de dramatique puisque j’en ai déjà éliminé une des deux grosses roches.  Et là, je peux vous vanter le service d’urologie du CHUM, à l’hôpital St Luc. C’est mon 3ième rendez-vous à cet endroit et l’ambiance est remarquablement  agréable. Du réceptionniste au préposé à l’entretient, tout le monde se saluent, sourires, ça rigole dans les corridors… la dernière fois que j’y étais c’était l’Halloween et très bien décoré. Hier, plusieurs personnes s’affairaient à décorer pour les fêtes de Noël bref c’est un endroit où on se sent bien malgré la présence de la maladie.

En arrivant à l’étage, au 7ième, vous prenez votre petit coupon après la roulette du boucher et vous attendez que la petite cloche sonne et que votre numéro apparaisse à l’écran, alors je prends un numéro.. le 39 et lève la tête, le panneau  indique 28… Bon, je prends mon mal en patience, et me dit que de toute façon, je suis en avance pour mon rendez-vous. Le réceptionniste change le numéro, 29… on attend rien ne se passe, personne ne s’approche. Le réceptionniste me regarde (je suis près du comptoir), lève les épaules et appelle le 30, personne ne se lève… 31, toujours rien. Je lui annonce que je peux passer si il s’ennuie, il sourit et me demande mon numéro… 39, il annonce le 32… le 33… le 34, une petit madame se lève précipitamment, arrive presque en courant et lui donne la liasse de ticket qu’elle avait arraché en lui disant : « Je m’excuse mais je ne savais pas quel numéro choisir ??? » Le réceptionniste tout gentil, prends la série de tickets et lui dit que ce n’est pas grave en me regardant un petit sourire en coin. Moi, je souris déjà à pleine dents en essayant de ne pas rigoler trop fort… après avoir servit la dame.  IL me regarde et me dit :  « 39.. » avec un éclat de rire, il prends mes cartes et règle mon admission.

Pendant ce temps, un homme arrive derrière moi et ne prends pas de ticket. Je me met de côté pour ranger mes cartes et le réceptionniste prend le temps de répondre au Monsieur qui semble assez tendu.

Il dit au réceptionniste que son médecin l’envoi pour passer une cytologie… je relève la tête pour les regarder. Le réceptionniste lui répond : cela doit être une « cystoscopie » et lui demande si il a la requête du médecin. Le Monsieur insiste et lui dit agressivement : « NON, c’est une cytologie et non j’ai pas de papier ». Le réceptionniste tente de lui expliquer la procédure que le médecin doit lui donner une requête écrite blablabla et le tout en restant très calme… le Monsieur n’écoute rien et devient de plus en plus arrogant et insistant pour avoir une « cytologie »… Alors le réceptionniste, finit par lui répondre de façon très patiente : "Les cytologies, c’est au 6ième étage.. » et là, le Monsieur se revire en jurant et se dirige vers les ascenseurs en chialant. Moi, trop curieuse, je regarde le réceptionniste et lui demande qu'est-ce qu'il y a au 6 ième ???  Il me regarde en souriant de tout son dentier… « la Gynécologie ».  Ce fut mon deuxième éclat de rire de la journée… et pas le dernier..

À ce  moment, je vais m’installer dans la salle d’attente. Comme je connais l’endroit, je m’installe pour avoir une vision panoramique de la salle d’attente. Je suis une spécialiste de ce genre d’endroit. Je suis capable de vous décrire les personnes, leurs styles de vie et leur histoire… en fait, j’ai une imagination débordante pour tirer des conclusion rapides et drôles sur la race humaine.  Dans la salle d’attente, pendant que le personnel prends ses heures de dîner pour monter l’arbre de noël de la salle d’attente, je remarque  une petite madame, pas plus de 4’8’’, avec un manteau rouge à bordure verte, de toutes petites bottines rouges, un sac à main rouge… et lorsqu’il appelle son  nom, elle sort sa tuque rouge à fourrure blanche… Oh yeh !!! Il y a un lutin dans la salle !!!  Et à nouveau, un grand sourire m’envahit.

Une intervenante se présente dans la salle d'attente pour appeler des patients, la pauvre, elle s'enfarge dans tous les noms un peu compliqués.  Mme Noyahoun, M.Ndeckior, Mme Isalma tchipisne et elle ajoute très fort, Monique Tremblay, salle 4... Je me tape encore un grand sourire en me disant que Monique va se sentir minoritaire.... hihihihihi !!!


Dans le département d’UROLOGIE, je vous dit « Tout va bien ! ». Je n’ai jamais attendu, l’heure de mes rendez-vous a toujours été respectée, bref le professionnalisme existe et même au CHUM !!!  On m’appelle quelques minutes avant mon heure et une préposée m’installe dans la salle d’examen et là, la préposée, le sourire fendu jusqu’aux oreilles me dit que mon médecin, le Dr.Bénard a du partir pour une opération d’urgence, la, j’ai eu l’impression que ma chance me quittait et mon sourire aussi. Je lui dit: "Ah non, je vais pas être obligée de revenir" et non, elle m’explique que je serais rencontrée par un autre médecin..... Le Dr.LATOUFFE et elle sort de la pièce rapidement. Je suis seule et m’éclate de rire… je me dit que cela fait partie des gags du jours et attend l’arrivée du médecin en gardant un grand sourire étampé dans le visage !!! 

Le médecin arrive, il a son chapeau de chirurgien sur la tête, qu’il s’empresse de retirer… et il a un toupet, tout échevelé, dans les airs qui pourrait rendre jaloux J.Phillipe Wauthier . Et il me répète d'une voie un peu zézéyante... Bonjour, je remplace le Dr. Bénard et je m'appelle Dr. Lattouf.... Imaginez quel effort surhumain, j'ai du faire pour ne pas m'esclaffer de rire  et il devait le lire dans mon visage puisqu'il ne me regardait pas vraiment... Par chance, il a ouvert mon dossier et j'ai centré toute mon attention sur la photo de ma carrière de roches rénales... Après m'avoir expliqué mon intervention, et qu'il m'a demandé si j'avais d'autres questions, je n'ai pas osé ouvrir la bouche et je lui ai permis de mettre fin à notre rencontre.... Lorsque je suis sortie de la salle, moi aussi j'ai regardé la préposé avec un grand sourire....

J'ai fini mon séjour à St Luc dans le Hall d'entrée à attendre mon transport, à sourire à toutes les demandes idiotes auxquelles répond le garde de sécurité.... c'était impossible de m'enlever mon super sourire du visage.... ce fut probablement la meilleur journée que j'ai passé à l'hôpital dans les dernières années....

Le Flamant Rose crampée......


de rire !!!

mercredi 27 novembre 2013

La reconnaissance...

Cette semaine, j'ai appris... appris le sens du mot Reconnaissance,  d'une façon un peu difficile au départ mais je vous replace en contexte pour ma réflexion et je ne veux surtout pas culpabiliser personne... ma réflexion veut aller au delà des personnes impliquées mais de l'intention de reconnaître jusqu'au geste de reconnaissance....


Cette année, en fait le 24 décembre 2013 cela fera 25 ans que je travaille pour les CJM-IU, lorsque j'ai commencé à travailler pour les jeunes, je me plaisais à répéter que cela durerait peut-être 5 ans mais pas plus. Et maintenant, avec un parcours un peu chaotique à travers divers services, cela fait 25 ans, déjà !!! Et 25 ans, cela se fête dans presque toutes les organisations. Mais, trop souvent cette fête de la reconnaissance est organisée, année et après année, et est presque devenue "obligatoire". Elles se font de façon répétitive.  Est-ce que l'on prends vraiment conscience du sens que cela peut prendre pour les "Jubilés" ?  Une fête obligatoire, dont plus personne n'a vraiment le temps de s'occuper et dont où l'on invite tous ceux qui s'affiche automatiquement sur la fiche Excel d'ancienneté. En croisant les données, on peut envoyés les invitations à tous ce beau monde sans trop se poser de question... et on oublis. Alors, une année, on organise un souper où on invite tous les employés qui ont 25 ans de service, une certaine année, on découvre une formule plaisante et l'on reproduit la chose année après années sans se demander qui seront les prochains "Fêtés" et est-ce que cela leur plaira vraiment ?

Cette année, ayant signé un contrat avec une salle de réception depuis plusieurs mois, sinon plusieurs années, on reproduit la même formule que l'an dernier. Sauf que cette année, dans le groupe de "Jubilés", il y a moi, "Le flamant rose" de service, la personne handicapée, en fauteuil roulant, condition que la fiche Excel ne reconnait pas... et la salle de réception, un endroit connu depuis longtemps est au deuxième étage d'un immeuble sans ascenseur.... (pouet, pouet, pouet...)

Sans vouloir me vanter et même si je ne sais pas qui fait parti du comité organisateur (et tant mieux...), je suis une personnalité relativement connue dans mon  milieu. Je suis "Le Flamant Rose" de service, probablement la première personne en fauteuil roulant des CJM-IU à travailler régulièrement dans l'organisation et tout le monde a entendu parler de ma "triste" histoire (les collègues étant souvent même plus triste que moi de ma condition). Il y a même plusieurs personnes qui me saluent par mon nom et je suis désolée, mais moi je ne les connais pas vraiment. De plus dans le cadre de mon travail, j'ai deux bureaux sur deux sites différents et je rencontre des dizaines d' intervenants de tous les azimuts de l'Ile de Montréal, probablement qu'il ne reste pas beaucoup d'intervenant qui ignore ma condition ( à part ceux qui ont 25 jours de service hihihihi :)).

Alors pour la fête des Jubilés de 25 ans de service, on invite la plus célèbre des handicapées à venir fêter dans une salle tout à fait inaccessible. Malgré que plusieurs personnes de l'organisation ont été interpelés de cet état de fait... dans la préparation de la fête... on a pas fait le lien ? on a oublié ? en fait ma question se résume à: "Est-ce que l'on s'est plus préoccupé de faire "une belle soirée" sans vraiment se préoccuper du "Qui" sera fêter ??? Est-ce que les priorités ont été mise au bon endroit ?  La salle, la bouffe, le cadeau.... ou la RECONNAISSANCE  des personnes et de leur travail effectué pour notre organisation depuis 25 ans.

C'est ce qui m'a amené à réfléchir au concept de la RECONNAISSANCE.  J'ai cherché une définition officiel du mot reconnaissance... essayé ça sur le net, vous aller voir que le concept peut-être très petit, simple et facile.  Mais, il est aussi un concept complexe, très large où l'on souligne que la "Reconnaissance" peut avoir une source extrinsèque et intrinsèque (intérieur et extérieur) et très souvent, un savant équilibre des deux permet à un individu d'être satisfait, performant et convaincu de sa valeur comme membre d'un groupe, d'une famille ou d'une organisation.  Cela fait assez théorique mais cela m'a permis de faire le point sur ma propre reconnaissance... et ma façon de reconnaitre l'Autre.

Actuellement, j'ai un travail que j'aime, j'apprécie mes collègues de travail, ma cheffe de service et je crois offrir une qualité et une compétence plus que satisfaisante. Ma reconnaissance personnelle se porte bien... et ce, sans fausse modestie. Je crois bien être performante malgré mes troubles de santé qui m'ont amenés en congés de maladie forcés. J'ai la reconnaissance de ma supérieure immédiate, de plusieurs de mes collègues (on peut quand même pas faire plaisir à tous le monde, tous le temps...) et parfois de certains intervenants et de quelques clients (même des pas volontaires...).  Premier constat, ma reconnaissance personnelle ( et cela toujours sans aucune modestie) me vient surtout du travail quotidien et de l'expression consacré: "Le sentiment du travail accomplis"... Bon Ok!  Pas toujours mais assez souvent, il faut quand même qu'il reste une petite place au désir de s'améliorer... :)

La reconnaissance extrinsèque provenant de mon organisation m'a été annoncé par une invitation, pour 25 ans de service. On m'invite pour me reconnaître lors d'un souper et une soirée avec tous les autres "jubilés" du CJM-IU de 25 ans de service. Je ne suis pas habituellement à la recherche de remerciement, de cadeaux ou de félicitation mais la perspective de me retrouver avec des gens de ma génération me faisait bien plaisir... faire le constat de qui était le "nous" et la reconnaissance de ce nous entre nous. Et c'est là que compris le sens que moi, j'accorde à la "Reconnaissance".. ce n'est pas l'heure et le temps mais bien que vos collègues et surtout votre employeur souligne "devant l'autre" votre contribution à la vie de l'organisation. La reconnaissance professionnelle par l'organisation ne se résume pas à un cadeau ou à un bon repas mais  à la reconnaissance devant les autres de votre valeur comme étant une personne ayant contribué de façon importante au développement et à la vie de  l'Organisation.

Finalement,  la seule erreur faites par les organisateurs aura été de m'inviter cette année, à ce repas, de me l'annoncer comme le premier symbole de mon importance pour l'Organisation.    Et si..., si on m'avait oublié... et invité l'an prochain, je n'aurais probablement rien vu passé...(cela fera 25 ans de service le 24 décembre 2013, mais je n'ai que 24 ans et quelques heures de plancher puisque je n'ai pas toujours travaillé à temps plein...) alors en sachant que je ne pouvais participer à la fête cette année... on aurait pu sauter une année... et cela n'aurait pas causé autant de bisbilles dans ma Reconnaissance. Il fallait juste que l'on se questionne lors des invitations sur... les personnes fêter et non une date aléatoire !!!


Cela m'a  aussi permis de prendre conscience de ma reconnaissance personnelle de ma vie professionnelle et de réfléchir à ma propre façon de "Reconnaitre l'Autre"

Je crois que je ne ferais plus jamais les choses de la même façon et j'espère que toutes les personnes qui ont été de près ou de loin été confronté à cet évènement auront aussi réfléchis au concept de "Reconnaissance" et prendront le temps de ne pas répéter l'erreur commise cette année.

Reconnaitre l'autre, c'est avant tout lui reconnaitre devant les autres, ses forces et ses faiblesses qui ont permis le développement d'une organisation plus grande que soi. Reconnaitre que la personne est le maillon essentiel et peu importe sa grosseur et sa dorure d'une chaine qui fait tourner le moteur...  Et  rappelez-vous que l'essentiel viendra toujours de votre intérieur et du sentiment de satisfaction personnelle... même si la Reconnaissance des autres est un peu plus qu'une petite tape dans le dos surtout après 25 ans !!!

Le Flamant Rose...

          reconnu et reconnaissant.









P.S.  Bon,  ne vous en faites pas trop pour ma reconnaissance extrinsèque, elle sera soulignée finalement de façons différentes avec des gens que j'apprécie, c'est fou ce que la culpabilité d'un rendez-vous manqué peut engendré comme réaction.... :)  Merci pour le déjeuner à venir.... et finalement, je pourrais apprécier le petit cadeau.... !  Et comme le dit si bien Josée... mon Karma est de faire progresser cette organisation !!!